Faire connaître et reconnaître

Les maladies chroniques constituent un enjeu de santé publique majeur, qui est au cœur des préoccupations et de l’action de notre Ministre de la santé.

Maladies inflammatoires chronique de la peau, qui provoque le renouvellement accéléré des cellules de l’épiderme, le psoriasis frappe, en France, plus de 2,5 millions de personnes. Non contagieux, le psoriasis se manifeste, par une prédisposition génétique et immunologique conjuguée à des facteurs environnementaux multiples et peut intervenir à tous les âges de la vie.

Malgré nos efforts inlassables, le psoriasis demeure encore aujourd’hui une maladie chronique à la fois mal connue et mal perçue.

Mal connue, car un Français sur cinq en ignore la définition et l’associe à un problème psychologique ou à un manque d’hygiène. Mal connue, car il n’existe aucun traitement permettant de soigner définitivement la maladie à l’heure actuelle et beaucoup de nos concitoyens ignorent que, au-delà de ses propres symptômes (plaques rouges, squames, lésions cutanées, rhumatisme), elle expose les malades à d’autres maladies chroniques comme le diabète et les maladies cardio-vasculaire.

Mal perçue aussi, car quatre Français sur dix préfèrent garder leur distance avec les malades, ignorant que la maladie n’est pas contagieuse. Dès lors, cette maladie chronique induit de fortes discriminations pour nos concitoyens qui en sont atteints.

Pareille situation n’est pas acceptable alors même que le gouvernement a engagé des initiatives ambitieuses contre les maladies chroniques, notamment dans le cadre des Plan Cancer (2014-2019) et Plan Maladies neuro-génératives et que l’Organisation Mondiale de la Santé a défini, dans une résolution adoptée le 24 mai 2014, le psoriasis comme maladie « chronique, non-contagieuse, douloureuse, inesthétique et invalidante ».

France Psoriasis appelle le Ministère de la Santé pour que la Journée Mondiale du psoriasis – le 29 octobre – soit inscrite dans l’agenda-santé du Gouvernement. Cette décision représenterait une étape vers la reconnaissance de la gravité du psoriasis et une source d’espoir pour les malades français.