Vaccins vivants et traitement immunosuppresseur
Texte rédigé par la Haute Autorité de Santé
Une femme de 32 ans est morte samedi 10 février 2018 à Poitiers. Il s'agit du 21e décès dû à la rougeole depuis 2008, selon les chiffres de l'agence sanitaire Santé publique France.
La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a demandé mercredi 14 février "à toutes les personnes qui ne sont pas vaccinées (contre la rougeole) ou qui n'ont pas fait vacciner leurs enfants de faire un rattrapage".
Nous rappelons que les vaccins vivants atténués sont contre-indiqués chez les personnes recevant un traitement immunosuppresseur, une biothérapie et/ou une corticothérapie à dose immuno-suppressive (10mg/j d’équivalent prednisone pendant plus de quinze jours ou sous forme de « bolus »).
Après arrêt des traitements, le délai minimum à respecter pour vacciner est de trois mois minimum (six mois pour le rituximab).
Nous vous recommandons d’être vigilants s’il y a des cas dans votre entourage et si vous n’avez plus de protection vaccinale. Incitez votre entourage à se faire vacciner.
Parlez-en à votre médecin.
Quelques rappels sur la rougeole
Une maladie respiratoire très contagieuse (sources : CDC, OMS, History Of Vaccines)
- Symptômes
- Fièvre
- Nez encombré
- Toux et maux de gorge
- Rougeurs sur tout le corps
- Infection
Le virus se transmet par voie aérienne en étant diffusé par la toux et les éternuements. - Complications possibles
- Cécité
- Encéphalite
- Diarrhée
- Pneumonie
- Risque sévère pour la femme enceinte car la maladie peut conduire à une fausse couche
- La mort peut survenir suite à ces complications